Mappa Mundi, sixième volume de la collection Mappa, explore comment représenter le monde entier sur une surface plane. En excluant les globes et l’univers, l’ouvrage se concentre sur les planisphères, révélant leurs limites, leurs biais (religieux, politiques, culturels) et leur puissance symbolique. Il interroge les projections, les récits dominants et les contre-cartographies, mettant en lumière les enjeux géopolitiques et environnementaux. Fidèle à la méthode de la collection, les 90 cartes proposées sont accompagnées d’un texte, soit une citation littéraire soit un commentaire. Comme les cinq volumes qui l’ont précédé, Mappa Mundi souligne la force des images et la nécessité de décrypter les cartes… sans oublier de faire une place à la poésie et à l’humour.
Pour cet opus, le collectif Stevenson est composé de :
Jean-Marc Besse est philosophe et historien de la géographie, Directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’EHESS. Co-directeur de la revue Les Carnets du paysage, il dirige la collection «La nécessité du paysage» aux éditions Parenthèses. Auteur de nombreux articles et ouvrages, il a récemment dirigé Forme du savoir, forme de pouvoir (École Française de Rome, 2022) consacré aux atlas géographiques à l’époque moderne et contemporaine.
Armelle Caron, née en 1978 à Epernay, est diplômée des Beaux-Arts d’Avignon, de Nantes et de l’Université de Central Lancashire en Angleterre. Elle réside actuellement à Sète et y enseigne aux Beaux-Arts. En tant qu’artiste elle a participé à de nombreuses expositions et animations, notamment avec les enfants. Elle a notamment publié Chambres (Parenthèses, 2017) et a participé au collectif Stevenson pour Mappa Urbis (2021).
Xemartin Laborde est cartographe au journal Le Monde, et collabore par ailleurs avec plusieurs maisons d’édition pour la publication d’atlas. Il a notamment publié l’Atlas des frontières aux Arènes (2024), Le Blanc des cartes (2024) et l’Atlas des grands explorateurs (2020) chez Autrement, ou encore Mappemondes (2023) chez Armand Colin. Attentif à l’émotion qu’une carte peut susciter et en quête de nouvelles inspirations, il scrute la multitude d’outils et de techniques graphiques passées et contemporaines pour explorer de nouveaux univers visuels.
Guillaume Monsaingeon est chercheur et commissaire indépendant. Ses travaux sur Vauban et les plans-reliefs l’ont conduit à explorer les pratiques artistiques cartographiques contemporaines. Il a participé à la fondation de l’Ouvroir de cartographie potentielle (Oucarpo), et publié plusieurs ouvrages aux éditions Parenthèses, dont Mappamundi (2013), Villissima ! (2015) et Le temps de l’île (avec Jean-Marc Besse, exposition du MuCEM, 2019).
Gilles Palsky est professeur émérite de géographie à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l’équipe de recherche E.H.GO (Épistémologie et histoire de la géographie, CNRS) et de l’Ouvroir de cartographie potentielle (Oucarpo). Ses recherches portent sur le rôle des images dans la construction des savoirs géographiques et sur le développement des cartes et atlas thématiques aux XIXe et XXe siècles. Il travaille également sur des aspects théoriques en cartographie : visualisation des dynamiques spatiales, cartographies participatives, sémiologie graphique.