Textes réunis, traduits et présentés par Dominique Machabert
Collection : Architectures
Paru en octobre 2024
165 × 245 mm, 240 p., dessins, 2024.
ISBN 978-2-86364-453-9
Prix : 26 €
Siza est à part. Indépendant, discret, il compte dans le monde de l’architecture parmi les plus grands et s’y est fait un nom à force de conviction profonde. Il parle à voix basse et porte sur les choses un regard pénétrant.
De l’objet à la ville, son œuvre, saluée partout et largement commentée, atteint une sorte de grâce qui échappe aux théories. Et, à défaut d’explications savantes, c’est par petites touches qu’on peut esquisser les contours du personnage, témoin de son époque et lucide devant les déséquilibres du monde.
On dit qu’il dessine comme un ange, qu’il n’écrit pas sinon quelques textes épars, qu’il allume des cigarettes et oublie de les fumer, inséparable de ses cahiers noirs.
Et de sa pratique de l’architecture, on n’a pas trouvé mieux que de dire qu’elle est poétique, et de lui qu’il est un poète.
Que pouvaient alors soixante-cinq textes de lui à part ça ? Rien. Sinon tenir dans une main tant de choses à la fois, une vie d’homme, d’artiste, architecte de surcroît ; une place dans le monde à quoi rien ne correspond.
Considéré comme le plus célèbre architecte portugais vivant, Álvaro Siza est un sculpteur de l’espace comme l’ont été Frank Lloyd Wright et Alvar Aalto, qu’il admire. Après des études à l’École des beaux-arts de Porto, il travaille pour le très ouvert Fernando Tavora (1955-1958). Après sa remarquée première réalisation, le Boa Nova (1958-1963, Leça da Palmeira), il aura travaillé sur de très nombreux projets, accompagnés de milliers de dessins, qui lui vaudront le Pritzker Prize en 1992.
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