
Traduit de l’arménien par Ara Dandiguian, postface de Krikor Beledian
Collection : Diasporales
Paru en septembre 2022
16,5 x 23 cm, 192 pages, 2022.
ISBN 978-2-86364-384-6
Prix : 19 €
« Plus âgé que moi, la cinquantaine passée, bien bâti, heureux de vivre, mon ami était un homme fier et vigoureux. Il était vêtu d’une culotte courte de soldat anglais, bras et jambes nus. Il portait une casquette blanche sur la tête, un sac de provisions sur le dos, une canne à la main, un appareil photo à l’épaule. »
L’auteur dépeint ainsi Tigrane Jiraïrian, le personnage central de la nouvelle « Douleurs de lumière » avec lequel il échange, s’affronte, autour de la seule véritable question : la création.
« Éprouve la faim, promène-toi en haillons mais ne renonce pas à écrire… »
Nicolas Sarafian, poète exilé, comme projeté dans un océan infini, un des écrivains de ce qu’on appellera « l’École de Paris », évoque sa passion pour les voyages. La Méditerranée d’abord, chère à son cœur, à Nice et son arrière-pays pour le décor, puis Aix-les-Bains. Mais surtout à Chamonix où les paysages de montagne, exaltant les passions, inspirent réflexions profondes et dialogues acérés entre deux amis, se retrouvant autour d’une commune nostalgie du pays perdu et de son histoire millénaire.
Nicolas Sarafian [1902-1972], écrivain et poète arménien.
Né à Varna, il passe son enfance à Rodosto au bord de la mer Noire. Ses parents disparaissent pendant le génocide de 1915. Il vit des années terribles au cœur des tourmentes de la guerre. En 1922, il part pour Paris où il devient ouvrier typographe. Il s’intéresse à la vie littéraire et au mouvement des idées, se consacre à la poésie. Son chef-d’œuvre Le Bois de Vincennes a été publié en français (Parenthèses, 1993). Il meurt à Paris.
Mise à jour :dimanche 15 juin 2025 | [Mentions légales] | RSS 2.0