Hamasdegh

Le Cavalier blanc

Traduit de l’arménien par Houri Ipékian  

Collection : Diasporales
Paru en septembre 2019
16,5 × 23 cm, 304 p., 2019.
ISBN 978-2-86364-295-5
Prix : 22 €

LE LIVRE
L'AUTEUR

Rendre sa réalité à un monde perdu, tel est l’argument de cette large fresque épique. Au cœur de l’Anatolie, un village et les lieux alentour chargés de souvenirs et d’histoire, se racontent avec toutes leurs traditions et pratiques de terroir, rappelant les relations de coexistence entre voisins de différentes communautés.
L’observation et la rêverie deviennent ici des matériaux pour cette écriture de la nostalgie, véritable reflet de l’âme d’un destin collectif remémoré. Autour du jeune Mardik, au lourd secret de naissance, et de son amoureuse kurde Zeynab, la trame du récit d’aventures a pour décor les tableaux d’un cadre pastoral où apparaissent tour à tour de légendaires résistants, un architecte fantasque, un mystérieux brocanteur, un tisserand contemplatif et ce cavalier au cheval blanc, comme personnage onirique récurrent qui surgit dans les paysages de montagnes et de vallées.
Traversé par les figures de ces héros, ce prodigieux roman est le grand texte de la littérature arménienne du combat pour la justice et la liberté..

Hamasdegh (Hampartzoum Kelénian) (1895-1966). Poète et écrivain arménien occidental, né dans un village proche de Kharpert en Anatolie, Hamasdegh, de son vrai nom Hampartzoum Gelenian, rejoint son père émigré aux États-Unis en 1913 où il vivra jusqu’à sa mort. Malgré cet exil, il ne cessera d’écrire en arménien, en rêvant à son village natal perdu. Écrivain régionaliste et ruraliste, représentatif de la littérature de l’exil, écrivain populaire, il reprend et enrichit les thèmes spatio-temporels du folklore arménien : la terre, les travaux agraires, les fêtes rituelles, le caractère cyclique du temps, la vie personnelle indissociable de la vie collective. Kioughe [Le Village] (Boston, 1924), Antserèv [Pluie] (Paris, 1929), Le Cavalier blanc (Boston, 1952), ses oeuvres les plus célèbres témoignent de son inépuisable nostalgie du passé et du pays perdu. Son héritage littéraire est tout entier ancré sur le village arménien occidental pré-génocidaire restituant la nature, les coutumes et traditions, mais aussi les sentiments et les aspirations d’une population pour l’essentiel rurale : « L’aspiration à découvrir de nouvelles impressions m’a imprégné au-delà de la vie, au-delà de la terre à la recherche d’un oiseau bleu », écrit-il.


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