Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul, marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane, un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig, écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, (…)
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Traduction
Articles
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Mémorial du 24 avril
7 novembre 2016 -
Arrêt sur images
1er septembre 2013« À mes débuts, j’ai écrit beaucoup de petites histoires, des nouvelles. Je me suis d’abord intéressé au théâtre, à la littérature et au cinéma. Je n’ai jamais imaginé que je deviendrais un jour photographe, quoique j’aie fait mes premières photos à l’âge de quinze ans. J’ai écrit avec la conviction que j’allais faire de la littérature, mais c’étaient des images qui prenaient forme sous ma plume. » Ara Güler commence à observer le monde à travers son objectif dans les années cinquante. Ces (…)
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Asphalte
4 octobre, par VaroujanLe roman Asphalte, publié en 1972, constitue le troisième tome du cycle romanesque Les Persécutés de l’écrivain arménien Zareh Vorpouni. Cette œuvre explore la vie des réfugiés en France, en particulier à Paris, dans les années 1920. Elle s’inscrit dans une série de romans qui traitent des conséquences du génocide des Arméniens et de la diaspora qui en a résulté.
Dans Asphalte, Vorpouni dépeint la vie d’un jeune homme, rescapé du génocide, qui tente de reconstruire son existence dans le (…) -
Le chant du pain
1er mars 1990En 1915, les premières victimes du génocide furent les intellectuels arméniens, dont plusieurs poètes. Parmi eux, Daniel Varoujan ; il avait trente et un ans mais sa gloire n’est pas posthume : d’emblée il s’affirmait comme le meilleur représentant de la jeune poésie de l’Arménie combattante. Le Chant du Pain est sa dernière œuvre, inachevée. Alors qu’il y travaille, Varoujan ne se doute pas que son nom figure sur une liste noire. Dans la nuit du 24 avril 1915, on vient le chercher…
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Mon âme en exil
1er avril 2012« Dans les replis de ma mémoire s’ouvrent des portes closes et des moments enfouis se raniment. Une parole, un geste oublié, un regard de mon père et des détails de la vie quotidienne, disparus et oubliés depuis longtemps, reprennent vie et me transmettent la joie ou la tristesse qu’ils portent en eux, plus qu’ils ne visitent ma mémoire. » Dans ce texte devenu mythique, Zabel Essayan, éprise de liberté, esprit rebelle, s’exprime à travers le personnage d’un peintre, pour évoquer les (…)
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L’île et un homme
1er mars 1997Entre récit de voyage et journal intime, L’île et un homme se marque des réminiscences et des souvenirs d’amitiés nouées à Ischia, Corfou ou Chypre, là où se côtoient, dans les années cinquante, nombre d’écrivains en recherche de nouveaux champs d’inspiration à la croisée des cultures : « Nous avons vécu un mois merveilleux à Ischia avec ce vieux Zarian qui, à propos, suggère que vous alliez y passer un an à discuter avec lui des problèmes fondamentaux de la vie, de l’art, de la sexualité (…)
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Seuils
1er octobre 2011Premier volet d’une large fresque autobiographique, Seuils retranscrit les atmosphères d’une enfance beyrouthine. Composé en cinq scansions, le récit, d’une écriture résolument contemporaine, se focalise sur la découverte d’une liasse de photos de famille. Sur la sollicitation d’une voix, le narrateur retranscrit ces scènes de vie autour des personnages de trois femmes, Elmone, la tante, Vergine, la grand-mère, et Antika, la voisine. Construit comme une mosaïque, dans une langue ciselée, le (…)
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La maison de rééducation
1er octobre 1992Figure mythique de la littérature soviétique et personnalité complexe, tourmentée, poète précoce et aventurier, Yéghiché Tcharents (1897‑1937), par sa vie et son œuvre, par sa fin tragique aussi, incarne les bouleversements et les contradictions de son époque. Il est tour à tour ce très jeune partisan sur le front russo-turc, ce combattant de l’armée rouge qui exalte Lénine puis l’idéologue et le bureaucrate de la littérature prolétarienne ; il est enfin le poète assassiné en 1937, à (…)
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Les noces noires de Gulizar
1er septembre 2005Au printemps 1889, le chef d’une puissante tribu kurde, Moussa bek, lançait ses hommes à l’assaut du village de Khartz, dans la plaine de Mouch, au cœur de l’Arménie historique. Une adolescente, Gulizar, est enlevée, séquestrée dans un harem et convertie à l’islam.Cet épisode banal dans une province orientale de l’Empire ottoman deviendra une « affaire » jusque dans les rapports diplomatiques occidentaux lorsque Gulizar, surmontant ses peurs et sa honte, viendra à Constantinople accuser (…)
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La nature des cultures
1er septembre 2010La nature des cultures que Peter Sloterdijk qualifia de « fondamental » est une sorte de nouvelle « généalogie de la morale », au sens nietzschéen, qui tiendrait compte des acquis les plus récents dans les domaines des sciences cognitives, de la physiologie du stress et de la génétique moléculaire. Située aux antipodes d’une approche humaniste reposant sur la notion invariante de « nature humaine », la culture est ici définie comme « un animal sauvage », dont il s’agit de comprendre la (…)