À l’ombre des antiques murailles de basalte de Diyarbakır-Tigranakert, la cité du roi arménien Tigrane Le Grand, un quartier aux rues étroites, les portes aux heurtoirs ciselés ouvrent sur des maisons aux toits-terrasses, où l’on dormait à la belle étoile tout l’été, derrière les toiles blanches tendues. Margossian, « Maître Margos » pour les Kurdes, est la voix de son pays natal. Il raconte la vie de ces quelques familles de rescapés arméniens, réfugiés après 1915 dans ce « quartier des (…)
Accueil > Mots-clés > Type de livre > Autobiographie
Autobiographie
Articles
-
Straight Life
1er août 1982 -
Sur les rives du Tigre
17 mars 2022, par Varoujan -
Moins qu’un chien
4 octobre 2018, par VaroujanÊtre moins qu’un chien c’est, dit Charles Mingus, être noir et musicien de jazz dans une Amérique blanche qui ne quitte l’indifférence ou le mépris de la communauté noire que pour piller ses valeurs culturelles. C’est, heurté aux refus et vexations, à la dépossession, comprendre très vite que, si l’on n’accepte pas de se plier aux codes esthétiques dominants, si l’on est porteur d’un monde aussi neuf et intransigeant que l’œuvre mingusien, l’on ne pourra jamais vivre correctement de sa (…)
-
L’homme d’artifices
1er octobre 2006Parcours imagé dans l’œuvre réjouissante et poétique de « l’homme‑feu d’artifice ». Au fil d’entretiens l’artificier Pierre‑Alain Hubert raconte les origines de sa vocation, l’histoire de la pyrotechnie, l’évolution de sa carrière (depuis les années soixante-dix) et de son langage artistique très innovant qui l’inscrit comme une personnalité importante du spectacle vivant et pourquoi pas de « l’art contemporain » comme le pensait Pierre Restany.Ce livre très illustré détaille pas à pas (…)
-
Journal de déportation
1er février 2010Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’entraîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes arméniens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu. Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situations (…)
-
Force, mouvement, forme
14 septembre 2016« Je n’ai pas trouvé de meilleure façon de vous présenter mes réflexions sur la construction qu’à travers mes propres projets. Comme un auteur qui écrirait son premier livre, il m’a été difficile de ne pas succomber en partie à l’autobiographie… » Santiago Calatrava recherche sans se cacher l’unité entre l’art et la science. L’observation et l’analyse de la géométrie des formes de la nature (en particulier du corps humain), son ouverture à l’approche métaphorique et le brio de ses (…)
-
La ville au corps à corps
6 janvier 2016, par VaroujanCiseleur de l’espace public, Gérard Pénot est le défenseur du piéton pour lequel il dessine pour son plus grand plaisir la ville à hauteur d’homme. Avant que cela ne devienne le mot d’ordre de la ville contemporaine face à la crise, il se fait spécialiste des espaces publics frugaux, justes et efficaces. Ainsi a-t-il recomposé le centre de Saint-Nazaire et de nombreux grands ensembles, comme à Rennes ou à Saint-Dizier. À Nantes, l’incroyable mutation d’un grand ensemble signe la performance (…)
-
Au-delà des murs
1er février 2004L’histoire commence en septembre 1943, dans un camp de prisonniers de guerre à Chieti, non loin de la côte Adriatique, exactement à l’est de Rome, où étaient détenus de jeunes officiers britanniques. Jack Goody est d’abord retenu dans ce camp puis, après une évasion de quelques mois, il est repris et transféré dans un camp en Allemagne où il rédige ce récit. L’empreinte de Jack Goody est indéniable dans plusieurs champs des sciences humaines. Pendant plus d’un demi-siècle, son œuvre a permis (…)
-
Le miniaturiste
1er février 2006« J’ai apprivoisé les couleurs et réveillé les sensations tactiles inscrites dans la mémoire d’un fils de tailleur ; rêvé sur les bruits d’une langue maternelle perdue, l’arménien, et sur un environnement parental plus ou moins exclusif, plus ou moins encombré. J’ai découvert ainsi Constantinople et le Caucase sans y avoir mis les pieds. Ensuite j’ai interrogé l’amour d’un adolescent pour son père alité, un étrange et doux témoin de la mort hospitalière, dans les années soixante, à Paris. (…)
-
Jours de cendres à Istanbul
1er janvier 2004En une nuit, six cents intellectuels arméniens sont arrêtés dans tous les quartiers de la cosmopolite Istanbul. Cette rafle du 24 avril marque le début du génocide de 1915.La jeune Berdjouhi est l’une de ces épouses qui attendront en vain le retour des déportés. Elle devra vivre seule dans la grande capitale ottomane, devenue hostile.Le récit débute le jour où son mari, le militant Sarkis Barseghian, est emmené. Suivent alors cinq années de solitude où Berdjouhi va lutter contre le (…)